Ce professeur émérite et chercheur au Laboratoire Aménagement, Économie, Transports rappelle les progrès récents effectués par les dernières générations de diesel.
Dans une tribune publiée par Le Figaro, Alain Bonnafous ne nie pas les deux inconvénients initiaux du diesel : les émissions de particules fines aux effets nocifs reconnus et le dangereux dioxyde d’azote (NO2) qui favorise la formation de particules, notamment plus fines.
Mais il souligne, qu’en regard : « le diesel a des avantages substantiels par rapport à l’essence : il émet 15 à 20 % de moins de CO2, gaz inoffensif mais qui alimente l’effet de serre, et nettement moins de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrocarbures ; à l’exception du benzo(a)pyrène, souvent cité car cancérigène et produit essentiellement par des moteurs diesel anciens. »
Alain Bonnafous précise également que : « Le régulateur européen a été moins sévère pour la contrainte du nombre qui concerne les particules les plus fines puisqu’il a autorisé jusqu’en 2017 une émission dix fois supérieure à celle d’un moteur diesel (6000 milliards par km). Il est cependant prévu que pour les moteurs en cours d’homologation, l’alignement sur le diesel sera assuré. »
10/12/2018 | Nicolas Joannès (https://gocar.be)
Bon, je sais, il y en a qui disent même que le changement climatique n'est pas du aux hommes et qu'il n'y a rien à faire, et continuons à polluer !
Mais quand même, est-ce qu'on nous dit tout sur le diésel ou est-ce une décision simplement politique ??
En attendant, j'ai du revendre ma brave 308 diésel de 9 ans pour une 2008 essence qui consomme une plus grande quantité de carburant !
Faute de quoi je n'aurais bientôt plus pu rouler dans Bruxelles où j'habite …
