RALLYE DE SARDAIGNE 2011
Posté : 05 mai 2011 13:58
05.05.11 Rallye de Sardaigne (5-8 mai) : CITROËN veut poursuivre sa série victorieuse
Mexique, Portugal, Jordanie… Les Citroën DS3 WRC se sont imposées sur la terre des trois dernières épreuves du Championnat du Monde. A l’occasion du Rallye de Sardaigne, cinquième round d’une saison très disputée, les équipages du Citroën Total World Rally Team auront pour objectif de poursuivre la série victorieuse. Sébastien Loeb et Daniel Elena, leaders du Championnat ‘Pilotes’, et Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, vainqueurs des deux derniers rallyes, ne manquent pas d’atouts dans leur jeu !
Absent du calendrier 2010, le Rallye d’Italie revient cette saison avec quelques nouveautés. Toujours basé à Olbia, sur la côte nord-est sarde, le parc d’assistance prend ses quartiers dans un nouveau terminal portuaire, qui n’a pas encore été inauguré, situé sur le port d’Isola Bianca. Le parcours subit également quelques évolutions avec l’ajout de spéciales tracées autour d’Oristano. Ce nouvel itinéraire s’accompagne d’une assistance déplacée à Siamanna – dans le centre de l’île – lors de la première journée de course.
Alors que le championnat entre dans son deuxième tiers, les quatre premiers équipages se tiennent en seulement huit points. Vainqueurs au Mexique et par deux fois sur le podium au Portugal et en Jordanie, Sébastien Loeb et Daniel Elena ont pris la tête de la course au titre au Moyen-Orient. Une position connue des septuples Champions du Monde, qui les oblige à ouvrir la route lors de la journée de vendredi, longue de 131,06 kilomètres chronométrés.
« Quand on est bien placé au championnat, on est mal placé au départ du rallye suivant », rappelle Sébastien Loeb. « Être en tête n’est certainement pas la position la plus favorable. Nous ne serons pas forcément maîtres de notre destin car les autres équipages connaitront nos temps et pourront se positionner en conséquence… »
Déjà vainqueur à trois reprises en Sardaigne, Sébastien Loeb connaît bien les exigences de ce terrain : « C’est une épreuve qui réclame une grosse concentration avec un tracé très technique. Il est nécessaire d’être précis dans les notes et le pilotage. Nous verrons quand et comment la course se décantera mais il faudra être dans le bon wagon pour pouvoir défendre nos chances jusqu’au bout. »
En partant en troisième position le premier jour, Sébastien Ogier sera au milieu des prétendants à la victoire : « Il y aura mieux loti et moins bien que nous… La position de départ du vendredi demeure un paramètre important sur la terre mais un rallye dure trois jours. Nous sommes au moins cinq à viser la victoire. Et cette victoire se joue parfois sur un détail ou pour quelques dixièmes de seconde… »
« Le Championnat du Monde est long et il n’est pas encore temps de calculer », insiste Sébastien Ogier. « Notre objectif est de gagner, même si une victoire pourrait nous obliger à ouvrir la route lors du prochain rallye. La saison s’annonce très disputée et chaque point est important. »
Après une cérémonie de départ organisée jeudi 5 mai à Molo Brin, le Rallye d’Italie débutera vendredi matin. Au terme d’un parcours long de 18 épreuves spéciales pour 339,7 kilomètres chronométrés, l’arrivée sera jugée dimanche, en début d’après-midi, à Olbia.
TROIS QUESTIONS A… SEBASTIEN OGIER
Victoires au Portugal et en Jordanie… Jamais deux sans trois en Italie ?
« Cette série arrive au bon moment puisqu’elle nous a relancés dans la course au titre. Le bilan de ce début de saison est redevenu positif grâce à ces deux succès coup sur coup. Pourtant, rien n’a véritablement changé. Nous étions performants et toujours en course pour la victoire lors des précédentes épreuves. Seule une erreur au Mexique a eu pour conséquence de nous faire perdre de gros points. Au Portugal et en Jordanie, malgré la pression de devoir faire un résultat, nous avons réussi à gagner. Nous n’avons pas changé notre approche, ni trouvé un secret. En Sardaigne, il faudra essayer de poursuivre cette belle série. »
Pneumatiques, moteur, de nouveaux paramètres viennent modifier la donne en cours de saison. Est-ce que cela change votre approche ?
« La fiabilité des Citroën DS3 WRC est un atout considérable dans un Championnat du Monde des Rallyes aussi disputé. Depuis le début dela saison, nous n’avons pas eu le moindre problème mécanique éliminatoire. Nous avons fait beaucoup d’essais pour arriver à ce niveau et le travail de toute l’équipe est à souligner. Dès maintenant, le règlement nous impose de terminer la saison avec seulement deux moteurs. Pour un pilote, ça ne change pas grand-chose. Je ne l’utiliserai pas différemment que durant les premiers rallyes… Mais peut-être que les ingénieurs seront un peu plus stressés ! Concernant les nouveaux pneumatiques Michelin, ils semblent bien plus résistants aux crevaisons et modifient un peu la manière de piloter. On peut davantage attaquer les cordes sans craindre de crever en tapant une pierre. »
Malgré son absence au calendrier du WRC, vous aviez fait le déplacement en Sardaigne la saison dernière. Est-ce un atout pour vous ?
« Notre course fut rapidement interrompue mais j’avais pu participer aux reconnaissances. D’après Julien, mon copilote, nous n’aurons pas d’avantage particulier par rapport aux autres équipages. Seule une spéciale est conservée dans ce nouveau parcours. Nous venons de boucler une séance d’essais très positive en Sardaigne. Il était très important de pouvoir effectuer quelques tests avant de prendre le départ du rallye. La Citroën DS3 WRC ne cesse de progresser. Les ingénieurs continuent d’améliorer chaque domaine. Nous travaillons sur tous les aspects pour rendre la voiture de plus en plus performante. »
Mexique, Portugal, Jordanie… Les Citroën DS3 WRC se sont imposées sur la terre des trois dernières épreuves du Championnat du Monde. A l’occasion du Rallye de Sardaigne, cinquième round d’une saison très disputée, les équipages du Citroën Total World Rally Team auront pour objectif de poursuivre la série victorieuse. Sébastien Loeb et Daniel Elena, leaders du Championnat ‘Pilotes’, et Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, vainqueurs des deux derniers rallyes, ne manquent pas d’atouts dans leur jeu !
Absent du calendrier 2010, le Rallye d’Italie revient cette saison avec quelques nouveautés. Toujours basé à Olbia, sur la côte nord-est sarde, le parc d’assistance prend ses quartiers dans un nouveau terminal portuaire, qui n’a pas encore été inauguré, situé sur le port d’Isola Bianca. Le parcours subit également quelques évolutions avec l’ajout de spéciales tracées autour d’Oristano. Ce nouvel itinéraire s’accompagne d’une assistance déplacée à Siamanna – dans le centre de l’île – lors de la première journée de course.
Alors que le championnat entre dans son deuxième tiers, les quatre premiers équipages se tiennent en seulement huit points. Vainqueurs au Mexique et par deux fois sur le podium au Portugal et en Jordanie, Sébastien Loeb et Daniel Elena ont pris la tête de la course au titre au Moyen-Orient. Une position connue des septuples Champions du Monde, qui les oblige à ouvrir la route lors de la journée de vendredi, longue de 131,06 kilomètres chronométrés.
« Quand on est bien placé au championnat, on est mal placé au départ du rallye suivant », rappelle Sébastien Loeb. « Être en tête n’est certainement pas la position la plus favorable. Nous ne serons pas forcément maîtres de notre destin car les autres équipages connaitront nos temps et pourront se positionner en conséquence… »
Déjà vainqueur à trois reprises en Sardaigne, Sébastien Loeb connaît bien les exigences de ce terrain : « C’est une épreuve qui réclame une grosse concentration avec un tracé très technique. Il est nécessaire d’être précis dans les notes et le pilotage. Nous verrons quand et comment la course se décantera mais il faudra être dans le bon wagon pour pouvoir défendre nos chances jusqu’au bout. »
En partant en troisième position le premier jour, Sébastien Ogier sera au milieu des prétendants à la victoire : « Il y aura mieux loti et moins bien que nous… La position de départ du vendredi demeure un paramètre important sur la terre mais un rallye dure trois jours. Nous sommes au moins cinq à viser la victoire. Et cette victoire se joue parfois sur un détail ou pour quelques dixièmes de seconde… »
« Le Championnat du Monde est long et il n’est pas encore temps de calculer », insiste Sébastien Ogier. « Notre objectif est de gagner, même si une victoire pourrait nous obliger à ouvrir la route lors du prochain rallye. La saison s’annonce très disputée et chaque point est important. »
Après une cérémonie de départ organisée jeudi 5 mai à Molo Brin, le Rallye d’Italie débutera vendredi matin. Au terme d’un parcours long de 18 épreuves spéciales pour 339,7 kilomètres chronométrés, l’arrivée sera jugée dimanche, en début d’après-midi, à Olbia.
TROIS QUESTIONS A… SEBASTIEN OGIER
Victoires au Portugal et en Jordanie… Jamais deux sans trois en Italie ?
« Cette série arrive au bon moment puisqu’elle nous a relancés dans la course au titre. Le bilan de ce début de saison est redevenu positif grâce à ces deux succès coup sur coup. Pourtant, rien n’a véritablement changé. Nous étions performants et toujours en course pour la victoire lors des précédentes épreuves. Seule une erreur au Mexique a eu pour conséquence de nous faire perdre de gros points. Au Portugal et en Jordanie, malgré la pression de devoir faire un résultat, nous avons réussi à gagner. Nous n’avons pas changé notre approche, ni trouvé un secret. En Sardaigne, il faudra essayer de poursuivre cette belle série. »
Pneumatiques, moteur, de nouveaux paramètres viennent modifier la donne en cours de saison. Est-ce que cela change votre approche ?
« La fiabilité des Citroën DS3 WRC est un atout considérable dans un Championnat du Monde des Rallyes aussi disputé. Depuis le début dela saison, nous n’avons pas eu le moindre problème mécanique éliminatoire. Nous avons fait beaucoup d’essais pour arriver à ce niveau et le travail de toute l’équipe est à souligner. Dès maintenant, le règlement nous impose de terminer la saison avec seulement deux moteurs. Pour un pilote, ça ne change pas grand-chose. Je ne l’utiliserai pas différemment que durant les premiers rallyes… Mais peut-être que les ingénieurs seront un peu plus stressés ! Concernant les nouveaux pneumatiques Michelin, ils semblent bien plus résistants aux crevaisons et modifient un peu la manière de piloter. On peut davantage attaquer les cordes sans craindre de crever en tapant une pierre. »
Malgré son absence au calendrier du WRC, vous aviez fait le déplacement en Sardaigne la saison dernière. Est-ce un atout pour vous ?
« Notre course fut rapidement interrompue mais j’avais pu participer aux reconnaissances. D’après Julien, mon copilote, nous n’aurons pas d’avantage particulier par rapport aux autres équipages. Seule une spéciale est conservée dans ce nouveau parcours. Nous venons de boucler une séance d’essais très positive en Sardaigne. Il était très important de pouvoir effectuer quelques tests avant de prendre le départ du rallye. La Citroën DS3 WRC ne cesse de progresser. Les ingénieurs continuent d’améliorer chaque domaine. Nous travaillons sur tous les aspects pour rendre la voiture de plus en plus performante. »